Un trou d’amour dans le ventre

Un trou d’amour dans le ventre

Synopsis :

Ultra sensible, remplit d’énergie, le cœur léger, il part à l’aventure en quête d’absolu, de liberté et d’humanité. Il rencontre l’amitié, l’amour mais le monde a sa violence et lui un trou d’amour dans le ventre, ce qui lui réserve de belles gamelles…

Le parcours d’une vie joyeuse et foutraque du côté de l’intime et des émotions.

Le style

Un comédien habite un texte poignant, plein d’autodérision, parfois violent parfois tendre, riche des multiples facettes de la vie. La contrebasse fait corps avec les mots et les silences. Elle est autant accompagnement, qu’elle est parti prenante du discours.

Les mélodies vibrent avec les émotions que nous offrent les mots. Les mots sont parlés, jouent avec le rythme, on s’approche de la chanson.

Parfois la contrebasse est une pure fabrique de son, créant des atmosphères qui permettent de souligner la structure du récit.

Existe alors un dialogue permanent entre les mots et la musique. C’est un style singulier qui apparaît, on pourrait peut être le définir comme un duo de contre voix.

Le mot de l’auteur

Comprendre comment on relationne avec soit même ? Comment on relationne avec les autres ? Comment on crée des instants de bonheur individuel et collectif. Voilà les questions qui sont sous-jacentes à ce récit. Pour les aborder j’ai mis en place trois niveaux d’énonciation, pour trois narrations différentes et complémentaires.

– Les émotions :

Elles sont toujours écrites au présent car c’est l’expression d’un instant de vie. C’est le « je » qui s’exprime, parce que c’est le meilleur sujet pour parler des ressentis. Ce qui pourrait se résumer par : «  A cette instant, je vis cela ! Et cela me procure ça dans mon corps et mon âme»

– L’autofiction et la relation à l’intime :

Souvent on dit que la réalité dépasse la fiction. En s’appuyant sur sa propre histoire, on a toutes les clefs pour une narration puissante et intense, pour peu que l’on soit sincère. Mais nous sommes bien dans un récit pour un spectacle. Pour garder une distance, l’autofiction est écrite au « il » et fracturée en sept actes, afin de marquer les étapes du temps. Ces procédés permettent de toujours garder le lien avec une pensée de l’universelle et du grand récit.

– Questionner l’art du récit :

Interroger la place des mots, des récits que nous recevons en permanence, critiquer l’autofiction. Ici, l’écriture est encore au « je » mais c’est celui du lien au public qui fait tomber le quatrième mur. Elle est en adresse directe, pleine d’autodérision, d’humour.

Distribution

Direction d’acteur : Fred Espitalier

Conception graphique :   

Peinture Nina Maller

Typographie : Jill Strong

Teaser : Laurie Sanquer et toiles filantes production

Auteur interprète : Fred  Dubonnet

Contrebasse et composition musicale : Maxime Oudry